Enfin, de la partie délicate dirons-nous . Soit à partir du 6-7e kilomètre. Je suis partie dans le groupe de Patricia comme toujours depuis quelques semaines. Nous sommes partis assez tranquillement, bien moins fort que dans le Lavaux mardi dernier. Et donc, vu que nous avons "sauté" le début du parcours (fort heureusement, car il ne s'agit pas de faire la course avant la course), nous avons directement attaqué la montée, à froid. D'où l'allure assez cool, faute d'échauffement préalable.
Il faisait une température fort agréable, très doux, pas de vent. J'ai été agréablement surprise par le parcours. Certes, ça monte, mais il y a beaucoup de "paliers" qui permettent de récupérer. Ce n'est pas une montée continue. De plus, ça tourne beaucoup, c'est donc varié et pas du tout montone. Il n'y a que l'avenue de Tivoli, qui a bien passé hier, mais qui, en plein effort, doit donner du fil à retordre : certainement la montée la plus longue du parcours. Et la fin, vers la cathédrale et le château, n'est pas facile non plus, mais il s'agit du point culminant, donc on sait qu'après les difficultés sont derrière.
Tout comme la montée, la descente est certes roulante mais pas si descendante que ça. Beaucoup de passages à plat où tirer ne sera peut-être pas si facile, avec la fatigue des 13 permiers kilomètres ...
Certains passages sont des rues assez étroites, j'espère que ce ne sera pas trop encombré et qu'on aura suffisamment d'espace pour courir. Je n'aime pas devoir donner des coudes, surtout quand ça grimpe!
Donc une reconnaissance tout à fait rassurante, tant quant au profil du parcours que quant à mes sensations générales : je ressens beaucoup plus de facilité dans les montées qu'il y a quelques temps, le souffle va bien aussi.
Bon, pour le parcours, je ne veux pas me bercer d'illusions non plus : ce n'est pas la même chose de le courir tranquillement que de le faire en étant dans le rouge. Alors justement, tout est là semble-t-il : on m'a encore répété hier soir qu'il était très important de partir doucement, de ne pas se laisser emporter sur les trois premiers kilomètres à plat, de ne pas forcer dans la première montée du 4e kilomètre, afin d'avoir du jus et de l'énergie en arrivant au début de la vraie montée, qui commence entre le 6e et le 7e kilomètre (jusqu'au 12-13e donc). Sinon, c'est la souffrance jusqu'au bout. Et je veux bien le croire ! Il faut disent-il garder suffisamment d'énergie pour pouvoir bien accélérer dans la descente. Et bien sûr, il y a les deux derniers interminables kilomètres sur le plat, où on passe devant le stade Coubertin (arrivée) tout proche mais encore si lointain, qui sont psychologiquement toujours difficles (c'est la même chose sur le parcours de 10 km que je connais bien).
Donc en tout, nous avons couru 13.22 km en 1:17:12, soit du 10.3 km/h de moyenne, ce qui est pas mal du tout pour cette sortie découverte. Bon, les montées ne se sont tout de même pas faites en endurance, mais dans une résistance assez douce au début, plus forte tout de même sur les dernières. Mine de rien, mon cardio est tout de même montée à 171 puls (93%). Mais vu que c'était progressif, ça a très bien passé. Et puis j'ai senti Patricia accélérer quand le groupe de Christian nous a dépassés. J'avais de bonnes sensations, mon sentiment de bonne forme se confirme, il s'agira maintenant de l'entretenir jusqu'à dans 10 jours.
Mon objectif premier est donc de terminer en-dessous de 2h (10 km/h), je pense que ça ne devrait pas poser de problème. Je me suis inscrite en donnant un temps indicatif de 1h55 (10.43 km/h), et j'espère secrètement (enfin, ce n'est du coup plus si secret que ça ) m'approcher des 1h50 (10.91 km/h) ... Voilà, tout est dit.